Il y a huit ans, quand Bruce White et Karen McDonald ont établi leur fonds auprès de la Fondation communautaire, ils ont pu concilier leurs antécédents et leurs sensibilités propres en une stratégie unique de dons de bienfaisance.

En sa qualité de propriétaire de longue date de l’iconique Cinéma Bytowne, le quotidien de Bruce est ancré solidement dans le milieu communautaire et la scène des arts d’Ottawa. C’est cette affinité naturelle qui incite le couple à soutenir des institutions culturelles comme CKCU, le Great Canadian Theatre Company et le One-World Film Festival de World Interaction Mondiale.

Diplomate et ancienne haut-commissaire du Canada auprès de la République de Trinité-et-Tobago, Karen aborde dans une perspective internationale sa pratique de la bienfaisance. Elle qui a longtemps été mère de famille d’accueil, Karen a toujours versé des dons à un vaste éventail d’organismes de bienfaisance internationaux, dont CARE Canada, Amnistie Internationale et EauVive. C’est de l’expérience internationale de Karen que découle sa sensibilité spéciale pour les causes locales.

« Quand vous travaillez à l’étranger, votre degré de sensibilisation au désespoir et aux difficultés éprouvés par des gens d’autres pays est immédiatement rehaussé et vous en venez à avoir une vue et une perception nouvelles de votre pays, affirme-t-elle. Nous sommes tellement chanceux ici au Canada de pouvoir profiter d’autant de possibilités. Quand on en prend pleinement conscience, cela nous incite encore davantage à vouloir soutenir notre collectivité. »

Après avoir fait appel à la Fondation pour consolider leurs dons de bienfaisance annuels, Karen et Bruce ont aussi décidé d’intégrer un legs dans leur fonds afin de perpétuer leur action au terme de leurs vies. « Comme nous n’avons ni enfants, ni héritiers, nous estimions que de s’engager à verser des dons perpétuels à des causes qui nos sont chères était la meilleure façon de maximiser les retombées de notre succession, tout en continuant d’exprimer notre gratitude à la communauté qui nous a si bien traités », de déclarer Karen.

« Tous les deux, nous nous trouvons tellement chanceux d’avoir réussi nos vies et les carrières de notre choix, ici, dans la région d’Ottawa, de faire valoir Bruce. Et comme le Bytowne fait partie intégrante du tissu social de la ville, j’ai appris à apprécier pleinement l’importance de toutes les composantes de notre communauté. Même mes employés ont eu l’idée d’installer un pot de dons et, chaque mois, de contribuer à des organismes et des causes qui leur importent. C’est une question de fierté, d’intendance et de donner au suivant. »

C’est aussi ce sentiment de fierté communautaire et ce sens de l’intendance qui a amené le couple à affecter une part de son legs au Fonds communautaire sans restrictions de la Fondation, autorisant ainsi cette dernière à combler les besoins les plus pressants de la communauté à mesure qu’ils se manifesteront.

« De ce que j’ai pu constater au fil des ans, nous étions très confiants en investissant la Fondation de la tâche d’affecter une part de notre fonds aux nombreux organismes et causes qu’elle appuie chaque année, de dire Karen. C’est ce qu’elle sait le mieux faire. D’abord et avant tout, c’est sa perspective à la fois professionnelle et empathique qu’elle a de notre communauté qui nous a amenés à sa porte. »